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Une proposition de loi pour un examen auditif à compter du 4e mois
Une nouvelle proposition de loi vient d'être déposée au Sénat par la sénatrice de Seine-Saint-Denis, Dominique Voynet, le 24 mars, concernant le dépistage néonatal de la surdité. Elle prend le contre-pied de la proposition de loi des députés Dupont, Chossy et Antier et se fait l'écho des inquiétudes des associations "qui estiment qu'aucune prise en charge de la surdité ne pouvant intervenir avant 4 mois, il semble important de ne pas briser le lien parent/enfant par une annonce brutale de la surdité de l'enfant juste après l'accouchement". L'article L. 2132-2-2 du code de la santé publique propose de différer le dépistage de la surdité à compter du 4e mois et au plus tard au cours du 9e mois, à l'occasion d'un des examens post-nataux obligatoires.

Selon les auteurs de cette proposition de loi, "un diagnostic trop précoce pose un double problème : toutes les surdités ne sont pas dépistables au bout de quelques jours et le risque de faux positif est de 80 %, causant une grande inquiétude chez les parents jusqu'au diagnostic de confirmation intervenant à trois mois. De plus, un diagnostic à la maternité entraînerait un risque de surmédicalisation de la surdité, étant ainsi assimilée à une maladie rare et grave. Le dépistage ultra-précoce systématique proposé serait chiffré à un coût de 17 millions d'euros annuels, et n'avancerait que de quelques semaines la découverte de la surdité pour trois à quatre cents enfants en France. Pourtant, aucune étude scientifique rigoureuse n'a prouvé que ce gain de temps apporterait une amélioration de la qualité de vie pour l'enfant."

Le texte propose d'inscrire le dépistage de la surdité dans le cadre de la Protection maternelle et infantile (PMI), permettant ainsi d'accompagner les parents dans leurs démarches, de leur présenter de manière approfondie toutes les options dont ils disposent et de créer un poste de référent spécialisé dans les troubles de l'audition dans les maisons départementales des personnes handicapées.

Les auteurs de la proposition de loi estiment que "l'organisation éducative en France fait le plus souvent obstacle à son existence réelle : 1 % des enfants sourds scolarisés auraient la langue des signes française comme langue d'enseignement. Si cela reste indéniablement à développer, il est aussi indispensable d'accompagner les parents dans son apprentissage, que ce soit pour eux ou pour leur enfant". À cet effet, l'article 4 vise à créer la possibilité, pour les parents, de prendre un congé parental de 12 semaines afin d'apprendre la LSF.

Rappelons que lors de l'adoption de la proposition de loi des députés Dupont, Chossy et Antier en décembre dernier, le groupe socialiste à l'Assemblée nationale s'était abstenu de voter estimant que le texte n'apportait pas en l'état toutes les garanties nécessaires à une prise en charge globale et à l'accompagnement psychologique et social des parents et des enfants une fois passées les portes de la maternité.

 

Les stars s’appareillent!
Porter une prothèse pour mieux entendre? Nombreux sont ceux qui n’osent pas franchir le pas. Les vedettes, elles, n’hésitent pas, Jodie Foster, Bill Clinton et Leonard Nimoy en tête. 

Fini l’époque où, par pure coquetterie, les malentendants préféraient l’exclusion sociale au port d’un appareil auditif? Pas sûr, hélas. Nombreux sont ceux qui renoncent encore à cette aide. En revanche, les vedettes n’hésitent plus à recourir à cette solution et à le dire… haut et fort! A commencer par Bill Clinton, qui arbore une paire d’appareils auditifs digitaux high-tech, depuis sa réélection à la Maison-Blanche en 1996. 

L’ancien président des Etats-Unis n’est pas le seul baby-boomer célèbre dans ce cas. L’actrice Jodie Foster (48 ans), révélée par Taxi Driver, a elle aussi recours à une aide auditive, à l’image de son homologue américain William Shatner, l’interprète de Capitaine Kirk dans Star Trek. Sujet aux acouphènes (bourdonnements dans l’oreille), l’acteur a été tellement perturbé qu’il a même songé au suicide, avant d’adopter une aide auditive. Son compagnon de tournage, Leonard Nimoy (alias Spock) souffre, lui, de l’oreille droite. En fait, tous deux ont été victimes de la détonation d’un explosif, sur le plateau de la série culte des années soixante.

Système CROS de chez Phonak
De l'audition monaurale au plaisir auditif en trois dimensions: Phonak CROS est une solution sans fil vraiment satisfaisante pour les utilisateurs qui n'entendent que d'un côté. Phonak CROS leur offre une excellente solution dans tous les cas, que leur meilleure oreille ait une perte auditive ou non. Phonak CROS est une très petite solution CROS / BiCROS. Disponible dans un boîtier de contour d’oreille primé ou dans une coque discrète d’intra-auriculaire. La diffusion audio sans fil de la plateforme Spice de Phonak permet à l’émetteur CROS de transmettre le signal audio à toutes les aides auditives sans fil de la génération Spice. Selon les besoins et les préférences individuelles, Phonak CROS peut se combiner à tous les styles d’aides auditives et à tous les niveaux de performances. Comme le système CROS ne comporte que deux éléments, l’émetteur Phonak CROS et une aide auditive Spice sans fil. Il est facile à adapter à l’aide de l’assistant CROS / BiCROS du logiciel d’appareillage Phonak Target™ 1.1 ou supérieur

Quand votre meilleure oreille entend bien (CROS):
L'émetteur placé dans ou derrière votre plus mauvaise oreille prélève les sons et les transmet sans fil dans l’oreille qui entend bien. L’audition de votre bonne oreille est totalement préservée et reste naturelle.

 

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 Quand votre meilleure oreille est malentendante (BiCROS):
L’émetteur placé dans ou derrière votre plus mauvaise oreille prélève les sons et les transmet sans fil dans votre meilleure oreille. En même temps, l’aide auditive réceptrice corrige l’audition de cette oreille.

 

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Les étudiants surestiment leur audition
Une étude de l'université de Floride a montré une perte d'audition chez un quart des étudiants qui déclaraient pourtant entendre normalement. Les 56 participants, âgés de 21 ans en moyenne, ont été soumis à un test auditif en cabine audiométrique, couvrant toutes les fréquences testées habituellement par les tests cliniques (0,25 à 8 kHz). La perte auditive était de 15 dB au minimum pour au moins une fréquence chez 25 % des participants. Leur niveau d'exposition aux bruits forts a été établie grâce à un questionnaire. L'étude a ainsi établi que les pertes auditives les plus importantes dans les hautes fréquences étaient observées chez les hommes utilisant des baladeurs.
Il est encore difficile pour les maletendants de parler de leurs problèmes d’audition
Le constat interpelle : 75 % des personnes déficientes auditives pensent que la plupart, ou l'intégralité des malentendants ont honte de leur problème d'audition ! C'est ce que révèle un sondage publié par le site Internet Hear-it. 12 % des malentendants déclarent : "J’essaye de ne pas en parler" et 6 % attestent ne pas en parler du tout... Cependant, deux personnes déficientes auditives sur trois parlent ouvertement de leur problème à leurs conjoint et enfant(s). En effet, lorsqu’il s’agit du cercle familial ou encore amical, 49 % des malentendants parlent ouvertement de leur malaudition. Mais, 14 % disent essayer de ne pas en parler, et un peu plus de 10 % commentent : "Je garde ceci pour moi". Sur l'ensemble du panel, 43 % certifient être un peu embarrassés par leur déficience auditive quand 28 % ont honte de leur problème. Enfin, 56 % des sondés pensent que la plupart des malentendants ont honte de leur problème, quand seulement 2 % pensent le contraire…

Ces chiffres sont issus d’un sondage réalisé en ligne par le site Internet d'information Hear-it, auquel plus de 300 personnes déficientes auditives ont répondu entre le mois de mars et le mois d’avril 2011.

"Ce sondage montre qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, déclare Kim Ruberg, secrétaire général de Hear-it. Cependant, je suis satisfait du fait que la plupart des personnes déficientes auditives parlent ouvertement de leurs problèmes auditifs à leurs conjoint et enfant(s). Je ne peux qu’encourager toutes les personnes malentendantes à parler librement. Ils n’ont rien à cacher et n'ont pas à avoir honte ". Et d'ajouter : "Votre vie sera bien meilleure si vous en parlez à cœur ouvert !"